
Il y a celles qu’on suit et celles qu’on efface, les imperceptibles et les évidentes ; celles qui nous font revenir sur nos pas comme les cailloux du Petit Poucet et celles qui nous poussent à avancer comme un sillon dans la neige poudreuse. […]
Il y a celles qu’on suit et celles qu’on efface, les imperceptibles et les évidentes ; celles qui nous font revenir sur nos pas comme les cailloux du Petit Poucet et celles qui nous poussent à avancer comme un sillon dans la neige poudreuse. […]
Le rêve et ses interprétations
Rares sont les exposés cliniques qui n’incluent pas l’évocation d’un rêve, assortie d’interprétations qui le présentent comme un moment charnière de la séance si ce n’est de la cure elle-même. Le rêve représente-t-il encore la « voie royale d’accès à l’inconscient » ? […]
Que devient aujourd’hui, dans une perspective métapsychologique qui lui conserve sa part d’indéterminé, ce destin de pulsion s’affirmant aussi comme « procédé tout à fait particulier » et dont la théorie est, pour Freud, « la pierre d’angle sur quoi repose l’édifice de la psychanalyse » ? […]
Le fraternel touche une double fibre : l’une individuelle, subjective, intime, l’autre tout aussi personnelle, mais en même temps commune, partageable. Les destins du fraternel s’inscrivent dans ces deux voies, depuis les mythes (dont celui, freudien, de la horde et des effets du meurtre du père par les fils devenus frères) jusqu’à l’histoire présente des bouleversements familiaux ou communautaires. […]
L’insistance du discours politique sur la revendication d’identité, nationale ou culturelle, convoque la conception d’un lien social où s’imposent le semblable plutôt que le commun, l’Un contre le divers. Faisant appel au mythe d’une pureté de l’origine, elle pousse au repli ou au refuge recherchés contre la menace de l’autre, de l’étranger. Il nous faut donc tenter une déconstruction, ou plutôt une décomposition de l’identité (le mot, die Zerlegung, est celui de Freud pour la décomposition de la personnalité psychique). […]