Féminin mélancolique

Féminin et mélancolique, la liaison de ces deux mots peut paraître provocante dans sa hâte à associer la féminité au masochisme et à la perte. Dans toutes les cures, pourtant, s’entend un double message : l’un qui parcourt les réseaux du complexe œdipien, l’autre qui se dissimule dans les arcanes de l’angoisse de perdre l’amour. Dans son creux, le féminin abrite l’enfant, l’enfance et l’infantile, attirant à lui les images de la passivité, de l’impuissance et du désarmement. Ce féminin-là est présent chez les deux sexes. Point de cristallisation de la bisexualité et des identifications, il détermine le devenir sexuel de chacun. Sa part vivante peut alors se défaire de ses entraves mélancoliques.

Auteur : Catherine Chabert

Collection Petite bibliothèque de psychanalyse, PUF.
Parution : 12 février 2003


Sommaire

Féminin mélancolique, une introduction

Première partie – Les voies intérieures :

  • La passivité
  • L’ombre de Narcisse, la réaction thérapeutique négative
  • Masochisme ou mélancolie ?

Deuxième partie – Perdre, retrouver :

  • Une place perdue
  • Fantômes d’amour
  • Les hommes ne veulent pas guérir
  • La femme qui avance

Bibliographie