Victime…, et après

La notion proprement juridique de crime contre l’humanité apparaît en 1945. Le crime exercé par les humains contre l’espèce humaine ou contre l’humanité de l’homme ne peut pas se dissocier d’une figure nouvelle : celle de la victime qui voit son humanité confisquée. Tous les discours, y compris le discours psychanalytique, qui ont approché la notion de victime, cherchent plus que jamais à l’interroger dans sa nouvelle complexité. Le dossier de ce numéro remet au travail cette notion en y incluant foncièrement la figure de victime atteinte par le crime contre l’humanité.

 

Revue Le Coq-Héron, n° 195, Érès
Sous la direction de Fabio Landa
Parution : 19 février 2009


Sommaire

Editorial
Fabio Landa

Dossier : Victimes… et après

Sauver la « victime ». Le 8 août 1945
Fabio Landa

« N’être victime », un après-coup
Daniel Lemler

Qu’est-ce qu’une victime ?
Judith Dupont

Quelques notes en débat à propos de « l’après-victime » et de « l’après-bourreau »
Mireille Fognini

Le traumatisme de la naissance et l’état de victime
Jacques Letondal

Penser le trauma, panser la victime
Eva Brabant-Gerö

Le souvenir de la cruauté existe-t-il ?
Béatrice Fortin

Schoelcher/Césaire et le destin des peuples noirs
Guillaume Suréna

Études psychanalytiques sur fond d’histoire

Accident, hasard et destin chez Freud
Jean-Pierre Kamieniak

Mort et travail de pensée chez Sigmund Freud
Jean-Pierre Kamieniak

Psychanalyse et vie sociale

Hilflosigkeit Dieu, ses trois vies, ses sept différences
Francis Martens

Les mystères de l’alcoolique : la célébration d’une restitution symbolique
Claude Maritan

Variation traumatique
Anna Dal Mas

Une expérience de cour d’assises sur le phénomène de répétition
Philippe Le Nail

Problèmes d’actualité
Le psychanalyste va-t-il devenir hors la loi ?
Bernard Defrenet

Lectures