
Ce numéro rassemble les textes d’un colloque tenu à l’université de Lausanne autour de la vie et l’œuvre de la psychanalyste Sabina Spielrein. Longtemps sous-estimés voire ignorés, ses travaux ont été réévalués à la suite de révélations sur sa relation personnelle complexe avec C.G. Jung. Après une vie difficile et une fin tragique, Sabina Spielrein laisse une œuvre originale. Ses idées, souvent innovantes, ont fécondé l’œuvre de nombre de ses collègues.
Revue Le Coq-Héron, n° 197, Érès
Sous la direction de Judith Dupont et Kaj Noschis
Parution : 20 août 2009
Sommaire
Editorial
Judith Dupont
Dossier : Sabina Spielrein
Présentation
Kaj Noschis
Introduction : « Qui a peur de Sabina Spielrein ? »
Kaj Noschis
Sabina Spielrein. Un penseur moderne
Sabine Richebächer
La contribution de Sabina Spielrein à la psychanalyse
Ursula Prameshuber
Sabina Spielrein à la clinique psychiatrique du Burghölzli
Angela Graf-Nold
L’originalité de la pensée psychanalytique helvétique
André Haynal
Réflexions à propos de l’élaboration du film, Ich hiess Sabina Spielrein
Elisabeth Marton
Des textes autant qu’on veut, mais presque pas d’images…
Signe Maehler
Revisiter le passé au cinéma et en psychanalyse
Christian Gaillard
À propos de Sabina Spielrein, une histoire inhabituelle
Alain de Mijolla
Sabina Spielrein et la transmission de la psychanalyse
Yves Lugrin
À la mémoire de Marie-Cécile Ortigues
À la mémoire de Marie-Cécile Ortigues
Isabelle Ortigues-Marty
Une rencontre avec un couple d’exception
François Marty
Écriture et sexualité
De l’écriture comme combat
Dolorès Albarracin
Histoire de la psychanalyse
Commentaires de Pierre Sabourin sur la conférence de Yves Lugrin
Témoignage
Lettre à Elie
Annie Mélihan-Cheinin
Lectures