Parce qu’elle s’impose, parce qu’elle se maîtrise difficilement et submerge le sujet, la jalousie fait du jaloux autant une victime qu’un tyran. Car cette passion déborde toujours son prétexte : il s’agit de bien autre chose que de la simple souffrance attachée à l’objet aimé et à la haine pour le rival.
L’homme aimerait-il être jaloux ? Et la jalousie, en confondant plaisir et douleur, témoignerait-elle de l’énigmatique ambivalence du sentiment amoureux ?
Revue Libres cahiers pour la psychanalyse, n° 10, In Press
Parution : Automne 2004
Sommaire
Duellum
J.-B. Pontalis – Pile et face
Josiane Rolland – Je ne l’aime pas, c’est elle qui l’aime
Viviane Abel Prot – Entrelacements
Claude Barazer – Le « petit jeu »
Patrice Bernachon – De quelques mécanismes de transmission
René Roussillon – Le reflet et son négatif
François Richard – Trois variations
Panos Aloupis – Le sexuel dans l’altérité
Jean-Michel Delacomptée – La jalousie n’est pas l’envie
Vladimir Marinov – Sur Giacometti
Marie-Claude Schapira – L’éternel mari, de Dostoïevski
Bruno Gelas – Quand la fiction se fait souffrance