Dans le texte « Le moi et le ça » que proposent comme nouvel argument les Libres Cahiers pour la psychanalyse, Freud nous apprend qu’il existe même – et surtout – une culpabilité inconsciente !
Le sentiment de culpabilité, rendu déjà primordial par la religion, la philosophie ou la littérature, ne sétait jamais vu accorder une place si importante : il fait, selon Freud, le fond de la pensée humaine.
Les auteurs de ce numéro, analystes pour la plupart, s’interrogent sur le combat que doit livrer le patient face à cet obstacle impalpable, les résistances quil y oppose souvent, mais aussi sur le rôle de l’analyste lui-même dans le lent cheminement qui transforme peu à peu ces fondements inconscients refoulés en sentiment de culpabilité conscient.
Revue Libres cahiers pour la psychanalyse, n° 18, In Press
Parution : Automne 2008
Sommaire
Préambule
N. Amigorena et Leopoldo Bleger – Quel statut pour la culpabilité ?
Fred Busch – La psychologie du moi : « On a grandement exagéré les nouvelles de ma mort »
Marilia Aisenstein – L’esclave soumis de trois maîtres
Michel Villand – Une attente démesurée
Michel Ody – Modernité du préconscient
Dominique Scarfone – Une ruse mélancolique
Catherine Chabert – La cruelle contrainte au bonheur
Jean-Claude Roll and – Figures de la protomélancolie
Nathalie Zylkha – « Les objets les plus grandioses »
Michel Benezech et Jean-François Daubech – Des pâles criminels