Les pensées inconvenantes

Automne 2000

Est-il convenable de penser ? Doit-on laisser les femmes apprendre le latin ? Qu’y avait-il sous les jupes de mon père ? Calavela a-t-elle rendez-vous avec Gesindel ? Qui Winnicott voulait-il tuer ? Faut-il relire Lacan ? Une pensée en vaut-elle une autre ? Et une théorie ? Mais que fait la censure (psychique) !
Penser est une scène érotique, excessive comme la nature même des images, ces petites causes mésalliées au cogito et nécessaires à sa naissance. Est-il convenable que la vie de l’esprit soit parcourue de bout en bout par une libido assez divagante pour prendre comme objet aussi bien la science que le langage, qu’un fétiche – ou qu’un “objet dard” ?

 

Revue Le fait de l’analyse, n° 9, Autrement
Parution : octobre 2000


Sommaire

Argument

In extremis
Jean Imbeault

Ailleurs
Jacques Le Dem

Les fausses pensées inconvenantes
Jean-Paul Demoule

Scènes
Daniel Roche

Le clerc, les femmes, le latin et l’obscène
Yvonne Cazal

Génitalie ou sous les jupes de mon père
Danielle Margueritat

Calavela ou des névroses inconvenantes
Manuela Utrilla Robles

Censure psychique
Fausto Petrella

La thérapie comportementale, une lettre
D. W. Winnicott

Gesindel
Josef Ludin

Une pensée en vaut bien une autre
Bernard Favarel-Garrigues

Je suis un mort qui se regarde dans un miroir
Jacob Rogozinski

Les idées lièvres de José Bergamin
Edmundo Gómez Mango

Inconvenance de Sarraute
Jean-Pierre Martin

Une citation admirable : « L’inconscient est structuré comme un langage »
Clarisse Herrenschmidt

La conscience hypothétique
Michel Gribinski

D’autres voix par J.-B. Pontalis