Le temps du trouble

Automne 2011

Le temps du trouble ? C’est le passé, la manière que sciences et gens ont de l’inventer. Et c’est le présent, à l’instauration et au service duquel finit tout ce qu’on dit et pense. Et c’est le mouvement imprévisible qui va de l’un à l’autre et les remanie tous les deux, présent et passé : le temps de l’après-coup – le créateur d’événements.

 Le temps du trouble, c’est aussi l’époque actuelle, quand la crise de la conscience européenne annonce la fin des Lumières (l’annonce une fois de plus).
Et, encore, c’est singulièrement le temps d’une société qui veut en urgence en finir avec le concept même de trouble.

penser/rêver a conçu et élaboré son numéro 20 avec les membres du GRIHL, historiens et littéraires. Chaque discipline souhaiterait ici sinon troubler les autres, au moins les déranger.

 

Revue penser/rêver, n° 20, l’Olivier
Parution : 13-10-2011


Sommaire

Alberto Luchetti – Deviner le trouble
Christian Jouhaud et Judith Lyon-Caen – La plaque. Mémoires de Valognes
Laurence Giavarini – Qu’est-ce qui revient dans « le temps d’un retour » ?
Jean-Michel Rey – La fadeur des signes
Daniel Oppenheim – Trouées du temps, traversées
Françoise Laurent – Brouillards
Catherine Rodière-Rein – Tout de travers
Dinah Ribard – La trouble politique d’un temps de réforme
Nicolas Schapira – L’histoire qui vient avant la mémoire
Antonio Alberto Semi – La raison à deux têtes
Alain Cantillon – « Y a l’autre qu’a rien fait »

Entretien :
Pierre Bergounioux, Michel Cassé – Éclats

Exposé :
Jeanne Favret-Saada – La mort aux trousses

Glossaire :
La rédaction de penser/rêverLe plus clair de notre temps