Jouer avec le feu

S. Freud, « Sur la prise de possession du feu » (1932)

En leur offrant le feu, Prométhée, héros culturel, initia les hommes aux arts, à la civilisation et à la science. Sa légende est édifiante : elle indique que le renoncement aux passions et à la jouissance sépare les dieux, auxquels tout est donné, et les hommes qui s’efforcent de conquérir leur dignité et leur liberté à la sueur de leur front.
Que symboliserait alors le feu pour l’inconscient et la vie ? À la suite de Freud dans son étrange et fulgurant texte, « Sur la prise de possession du feu », les auteurs de ce numéro posent cette question et tentent de montrer chacun à sa manière la nature de cette conquête humaine à la fois collective et individuelle.

 

Revue Libres cahiers pour la psychanalyse, n° 22, In Press
Parution : Automne 2010


Sommaire

Vitruve : De l’architecture, suivi d’un commentaire de Laurence Apfelbaum
Josiane Rolland – Métamorphoses d’un mythe
Michel Bénézech – Le feu criminel
Françoise Laurent – Grands hommes et femmes puissantes
Léopoldo Bleger – Un Freud irrecevable
Jean-Yves Tamet – L’énurésie et le silence de la potière
Maurice Rey – Prométhée, pourvoyeur de feu
Nina de Spengl er – Amant vigoureux ou philosophe intelligent
Monique Schneider – Turbulences phalliques
Ellen Corin – Aux marges de la psychanalyse, Freud, un travail de culture
Anton Ehrenzweig – La culpabilité de Prométhée