
L’érotomane n’a pas toujours été l’obsédé des choses érotiques qu’il est devenu dans le langage contemporain. Au XIXe siècle, différemment inquiet, il est la proie non de la chose mais de l’idée : l’illusion délirante d’être aimé. Comme l’un d’eux le disait, il a “bien des alphabets à sa disposition” pour témoigner du ressort secret de l’amour même. Il est loin d’avoir disparu.
Revue penser/rêver le fait de l’analyse, n° 5, Mercure de France
Parution : 08-04-2004
Sommaire
Argument
Paul-Laurent Assoun – Glossaire : Sur l’érotomane et l’érotomanie
Philippe Forest – « Chaque jour, je me réveillais… »
Henri Normand – L’inconnue
Jean Paulhan – Une note sur l’érotisme
Claire Paulhan – Et sa présentation
Philippe Comar – Cabinet privé
Jackie Pigeaud – « Je suis érotique, sans doute, mais ne suis point érotomane »
Christian David – Éros maniaque
Dominique Suchet – La folie Gradiva
Cécile Cambadélis – Transfert de preuves
Miguel de Azambuja – L’amour des certitudes
Jean Imbeault – « Le père n’aime que moi »
Pollen :
Patrick Kéchichian – Bouchère
Hélène Reignier – Née à Norges
Jocelyne Malosto – Congrès, malgré
Michel Gribinski – Un rêve de Jung analysé par Winnicott et réciproquement
Controverse :
Dialogue sur la nature du transfert
Michel Gribinski – Nous dans le rêve et le transfert
Josef Ludin – La demi-vie du transfert
Libre chronique :
J.-B. Pontalis – Penser l’intermédiaire