
Les penseurs prennent la pose mais souvent teintée de mélancolie qui donne une profondeur à toute méditation. Le plaisir de pensée est, quant à lui, un plaisir de théoricien avec son érotisme propre, se raccrochant aux infinies questions de l’enfance et à la fantasmatisation qui accompagne toute spéculation intellectuelle.
Auteur : Sophie de Mijolla-Mellor
Collection Bibliothèque de psychanalyse, PUF.
Parution : 01-01-1992